La plateforme gouvernementale en ligne Ma Cantine permet de suivre l’atteinte des objectifs de la loi EGAlim, et notamment les 20% de bio dans les restaurants collectifs. La campagne de télédéclaration a ouvert le 7 janvier. Les gestionnaires de restaurants collectifs ont désormais jusqu’au 31 mars pour transmettre à la plateforme leurs données d’achats de l’année 2024.

Pour des politiques publiques pertinentes
En plus d’être une obligation légale, la télédéclaration, lorsqu’elle est effectuée par un grand nombre de cantines, offre une image fiable du paysage de la restauration collective en France. Cela permet de construire des politiques publiques d’accompagnement pertinentes, qui répondent à la réalité et aux besoins du secteur.
Si vous êtes une collectivité territoriale, assurez-vous de déclarer ces données d’ici la fin de la campagne, en vous rapprochant au besoin de votre société de restauration collective dans le cas où vous seriez en gestion concédée.
En 2023, seuls 14 % des structures devant déclarer leurs données l’ont fait
Se fondant sur les télédéclarations des restaurants collectifs sur la plateforme gouvernementale Ma Cantine, l’administration a publié en mars 2024 son rapport sur la mise en œuvre de la loi EGAlim et le suivi des approvisionnements durables et de qualité de la restauration collective.
Si la campagne de télédéclaration réalisée en 2023 sur les valeurs d’achat a recueilli un nombre plus important de réponses que celle de 2022 (5 411, soit 65 % de plus), nous sommes toujours loin de l’objectif fixé par la loi. En effet, selon l’administration, seuls 14 % des structures devant déclarer leurs données l’ont fait en 2023. Ainsi, les chiffres présentés proviennent vraisemblablement des établissements les plus avancés et les plus volontaires en matière d’approvisionnements bio. C’est pourquoi lorsque le rapport fait état de 13,1 % de produits biologiques dans les restaurants collectifs ayant déclaré, l’Agence Bio préfère citer le chiffre de 7 %, sans doute plus proche de la réalité.
En savoir plus dans notre article « Le bio dans les cantines : où en sommes-nous ?«